Aujourd’hui, nous allons vous présenter celle de notre collection “Lapin hard”.
Au début, il n’y avait pas de collection “Lapin hard”. Toute notre ligne éditoriale se répartissant exclusivement entre l’humour absurde et l’humour noir. Lapin Hard est donc dans l’ADN de lapin, c’est la collection trash regroupant l’humour noir ou NSFW à la sauce contemporaine, cul et vulgarité garantie.
Cette collection est marquée par certains de ses premiers ouvrages, devenus au fils des 15 ans de lapin, pilier de la collection. Parmi eux, nous comptons les extravagantes aventures d’un célèbre héros anthropo-ophtalmique : Ultimex, de Gad !
Célèbre pour ses multiples excès (toujours accompagnés de sexe, de violence, de tueurs, de chiens qui pètent, d’arbres à bites, de peintures qui se mangent, de chats qui fument et de mamies dégénérées…), ces histoires sont d’abord éditées sous forme de comics. En 2010 paraît le premier recueil d’Ultimex intitulé les artistes. Toujours aussi apprécié des amateurs lapin de la première heure, d’autres volumes suivront, tel que Strip Club ou Ultimex en Enfer. Ultimex est d’ailleurs aussi édité en parallèle chez WARUM? Vraoum! : le roi de la soirée, Ultimate Ultimex, ce dernier ouvrage étant réédité en 2021.
Parmi les titres marquants de la collection, nous retrouvons également à partir de 2012 Oglaf (2 tomes) de Trudy Cooper & Doug Bayne, traduit de l’anglais (Australie) par Gaspard “Francis” Bertrand et d’abord publié sur le web. Oglaf c’est un monde héroïc-érotico-fantastico-porno qui a su conquérir le cœur et la boîte à rire d’une partie du public lapin pour en faire un des incontournables de la collection.
Après avoir exploré les bas-fonds de l’humanité et la pornographie héroïco-fantastique, la collection prend ensuite un tournant plus spécifique, à savoir briser l’enfance des gens (au cas où, certains d’entre nous en garderaient encore un souvenir émouvant et joyeux). Ce travail de tout instant passe par la publication de plusieurs bandes dessinées telles que Page de pub de Fouapa (2013), Babor de Baborlelefan avec Barbor sur papié (2014), Proutchi le noursons polisson (2017) ou encore Pokéstrip (2019) de Tra’b (où les pokéconnes et leur dresseur dévoilent enfin le secret de leur lien si fort et si profond – qui tient bien moins du platonique, que de la dernière partie de ce mot).
Parallèlement à ces BD, d’autres plus tournées vers le trash, l’outrance et le graveleux viennent compléter la collection. Parmi elles nous comptons dès 2013 Le monde de Poppy de Erwan Poindron, Les blagues de Jesus de Paka (des blagues grasses certes, mais c’est du bon gras !), ainsi que Grabuge d’Elosterv (2016).
Rentre dans cette catégorie bon nombre d’ouvrages de Tra’b, en particulier son chef d’œuvre, la trilogie anti-cléricale Jésus Sixte en partenariat avec Fabz et Boutanox, dont le dernier volume Six feet under paraît le 13 mai. Un jeune garçon a le pouvoir de voir le Christ, mais c’est un Jésus désabusé et farceur qui va suivre Sixte et bouleverser sa vie.
C’est également dans cette collection que débute David Berry et ses célèbres Patates à partir de 2018 dont le tome 4 vient tout juste de paraître.
Visant à rendre visible la vacuité de l’existence humaine, Lapin hard accueille aussi des ouvrages plus soft tels que Les Vanhouttes d’Issa Boun (2016), Eliott de Joseph Safieddine (2019), La fête du strip de Cerq. (2020), ainsi que Fermentations (2020) et Atsemtex (2021) de STPo.
Pour finir une autre veine d’ouvrages structure la collection hard à partir de 2017 avec les désormais célèbres Cartes de désavœux (en trois tomes) de Garage Deloffre ! La collection s’attaque alors à vos proches et amis, voire en dernier recours vos ennemis, grâce à ce nouveau format de cartes à insultes, détachables ou non.
Ce format se déclinera ensuite avec les illustrations d’Aaron Reynolds et ses putains d’oiseaux, dans Effin’ Birds (2021), toujours traduit de l’anglais par Gaspard “Francis” Bertrand et dont le tome 2 paraîtra en juin prochain.
Parfois polémique ou incomprise, cette collection évolue avec son temps !