Dans cette bande dessinée autobiographique, l’autrice, Mathilde Lemiesle, raconte page après page l’horrible quotidien qui a été le sien durant la perte de ses « presque riens », ses embryons morts sans n’avoir jamais pu vivre. Ses fausses couches, douloureuses et nombreuses, sont dévastatrices. Et parce qu’il n’est pas évident de trouver les mots pour en parler à son entourage, l’autrice s’est tournée vers le dessin pour mettre des images et des bulles sur ses ressentis et ses émotions, si intenses et complexes.